IDLES

Dimanche 9 juillet • 23h25 • Scène La Plage

A Bristol, berceau du Trip Hop, les membres d’Idles sont un peu vus comme des mecs qui organiseraient un barbecue chez des vegans. Il faut dire que leur punk rock surpuissant, les hurlements de leur chanteur et les guitares qui défouraillent plus vite que leurs ombres tranchent radicalement avec la douceur historique locale.

Pour autant, impossible de résumer ce groupe au seul qualificatif de « punk » tant il échappe aux clichés habituels de ce genre musical. Formé en 2009 autour du chanteur Joe Talbot et du bassiste Adam Devonshire, le quintet anglais assume sa vulnérabilité et ses doutes tout en déployant une rage, un engagement et une radicalité qui étaient peu présents, ces derniers temps, dans le rock britannique. Idles, ou les idoles de toute une génération anti-Brexit indignée, qui exorcise ses angoisses à coups de riffs tranchants et de rythmes martelés, entre désespoir et humour, entre gravité et bamboche. Photo © Tom Ham

LOYLE CARNER

Dimanche 9 juillet • 21h55 • Scène La Plage

Depuis ses débuts sur Soundcloud, Loyle Carner a capté l’imagination de la musique britannique avec une sincérité sans fin et une ouverture sans faille. Depuis sa première déclaration musicale sur son EP « A Little Late » jusqu’à son nouvel album « Hugo », le jeune artiste originaire du sud de Londres a fait preuve d’une immense intelligence émotionnelle et d’une grande habileté lyrique en tant que l’une des voix les plus distinctives du hip-hop britannique moderne, abordant sa politique personnelle, sa famille, la masculinité, la douleur et plus encore. Sa musique a fait le tour du monde, avec deux albums qui se sont retrouvés dans le top 5 de l’Official Albums Chart, une nomination pour le prestigieux Mercury Prize, des nominations aux BRIT Awards et un NME Award.

Sur scène, Carner s’est produit à Glastonbury, Lovebox, Latitude, Primavera, Outlook et Parklife et a donné des concerts à guichets fermés dans des lieux aussi historiques que l’Alexandra Palace de Londres et l’O2 Academy Brixton. Avec plus de 782 millions de streams dans le monde (dont 338 millions au Royaume-Uni), plus de 657 000 ventes d’albums, plus de 40 millions de vues sur YouTube et plus de 700 000 abonnés sur les réseaux sociaux, Loyle Carner continue de s’affirmer comme l’un des rappeurs britanniques les plus accomplis de l’histoire moderne. Photo © Jesse Crankson

A PLACE TO BURY STRANGERS

Dimanche 9 juillet • 20h40 • Scène La Plage

Les fans du monde entier le savent : Oliver Ackermann nous réserve toujours des surprises. Le chanteur et guitariste du groupe new-yorkais A Place To Bury Strangers enchante et étonne son public depuis près de vingt ans, en combinant post-punk, noise-rock, shoegaze, psychédélisme et musique d’avant-garde de manière aussi impressionnante qu’inattendue. En tant que fondateur de Death By Audio, créateur de pédales qui brouillent les signaux et d’effets d’instruments visionnaires, il a transmis cette excitation et ce gout pour l’invention à d’autres artistes qui se branchent sur son matériel et bousculent les esprits.

En concert, A Place To Bury Strangers est une expérience chamanique qui baigne les auditeurs dans un univers sonore grandiose, des changements de direction délirants, des vibrations transcendantales, des expérimentations en temps réel et des trouvailles brillantes.

Alors que nombre de ses pairs de l’underground new-yorkais semblent se poser et ralentir le rythme, la créativité d’Ackermann s’accélère. Il a lancé son propre label : Dedstrange, destiné à promouvoir le travail des renégats du son dans le monde entier. Il a également rafraîchi la formation du groupe, en accueillant le bassiste John Fedowitz et la batteuse Sandra Fedowitz, et le trio n’a jamais sonné aussi actuel, aussi courageux ou aussi mélodique. Photo © Pooneh Ghana

THE BOBBY LEES

Dimanche 9 juillet • 19h30 • Scène La Plage

Iggy Pop, Blondie, Henry Rollins… ce ne sont que quelques-unes des icônes du punk qui ont montré leur soutien au groupe The Bobby Lees basé à Woodstock, New York. Leur dernier album « Bellevue » est sorti en octobre 2022 sur Ipecac Recordings (The Melvins, Mr. Bungle, Faith No More) et a été produit par le producteur aux multiples Grammy Awards et ingénieur du son Vance Powell (Jack White, Chris Stapleton, Beyonce).

Leur précédent album « Skin Suit » a été produit par la légende du punk underground Jon Spencer du Blues Explosion et est sorti sur Alive Natural Sound Records en 2020. Henry Rollins a déclaré : « L’album Skin Suit des Bobby Lees est sauvage et différent. J’ai tout de suite accroché. La musique dangereuse est bonne pour vous ».

LYSISTRATA

Dimanche 9 juillet • 23h00 • Scène La Pinède

Lysistrata est un groupe pressé. Issus de milieux musicaux radicaux, Ben Amos Cooper (batterie, chant), Theo Guéneau (guitare) et Max Roy (basse) ont déjà érigé leur bâtisse à une hauteur vertigineuse. Adeptes d’une musique dont l’héritage évident des 90’s n’est plus à prouver, le trio transcende les étiquettes habituelles du post-hardcore et du noise-rock avec une spontanéité propre à leur jeunesse.

Après deux albums et des tournées à n’en plus savoir où habiter, le trio revient de nouveau sur le devant de la scène avec un changement de paradigme courageux : « Asymétrie », dissonance, murs du son, labyrinthes noise et émotion frontale. Il y a chez Lysistrata un indéniable don pour créer, assembler et fédérer. Photo © Gael Mathieu

MSS FRNCE

Dimanche 9 juillet • 21h30 • Scène La Pinède

MSS FRNCE vient de Paris, la ville de l’Amour, en France, le pays des Lumières.

Du punk hardcore pour toutes et tous, rapide et incisif. Des chansons en français qui durent une grosse minute pour crier élégamment à quel point le monde part à vau-l’eau. Des concerts joyeux et hargneux avec une énergie communicative qui déborde sur des pogos inclusifs.

Depuis 2015, six EPs, un clip original par chanson, plus de quatre-vingt-dix dates internationales (France, Canada, Belgique, Espagne) et un seul but : enfin passer un bon moment ensemble. “VI”, dernière production en date, enregistré et mixé par Antoine Poyeton et Louise Bouget à Motorbass Studio (Paris) et masterisé par Émilie Daelemans au Studio Ferber (Paris), sort courant 2023, au rythme d’une chanson par mois les 6 du mois, entre le 6 juin et le 6 novembre. Photo © Shaa Photography

PARADE

Dimanche 9 juillet • 20h15 • Scène La Pinède

Le quatuor rock français Parade se décrit comme une entité brute que tout le monde est libre de rejoindre. Influencé par le post-punk, le noise pop, le folk et le rock psychédélique, des guitares directes tout en avant et une voix sépulcrale imprégnée du fantôme d’Ian Curtis…

Parade c’est un son brut et énergique qui prône un retour d’une musique rock directement connectée à nos vies, nos angoisses, nos espoirs, nos dérapages incontrôlés, coups de mou et passions survoltées.

Après un premier EP en 2020 salué par la critique, le groupe marseillais revient en 2023 avec « It All Went Bad Somehow », un mini-album gorgé de maxi-chansons. Sept titres puissants, bouleversants et exaltants.