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Musiques, bars, pubs, discothèques
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Nommé en hommage au légendaire guitariste des Rolling Stones et à son influence dans l’introduction de la culture et de la musique orientales dans le monde du rock & roll occidental, le Brian Jonestown Massacre s’est formé à San Francisco en 1990. Une quarantaine de membres différents sont passés dans les rangs du groupe au cours de la demi-décennie suivante, mais leur point central est toujours resté le chanteur/guitariste Anton Newcombe. Sept albums sont sortis dans les années 90, suivis de trois albums dans les années 2000 et de neuf autres dans la décennie actuelle.
L’histoire du groupe est entrée dans la légende en 2004 avec la sortie du documentaire primé « DIG ! » qui retrace les épreuves du groupe et alimente un regain d’intérêt pour celui-ci. Newcombe a fondé son propre label « A Recordings » et son propre studio à Berlin, ce qui a donné lieu à une production prolifique de vinyles, de singles et de maxis, ainsi qu’à de nombreuses tournées mondiales pour l’un des artistes les plus influents du psychédélisme moderne.
Entre 2020 et 2021, Anton et certains membres du groupe BJM sont retournés en studio à Berlin, rejoints par d’autres membres à distance, pour enregistrer plus de 50 chansons. Anton et Dot Allison (Massive Attack) ont également écrit et enregistré la musique d’une série télévisée intitulée « Annika ». En 2022, le groupe a dévoilé son 19e album studio, « Fire Doesn’t Grow On Trees ». À une époque où les groupes se succèdent et où la production de tous les disques se ressemble, voici un album qui crépite d’excitation et de possibilités, le fuzz de ces amplis Ampeg des années 60, le tourbillon exaltant des guitares et des claviers et Newcombe au milieu de tout cela, dirigeant le chaos. « The Future Is Your Past », le dernier album en date, a été dévoilé début 2023.
Depuis ses premières démos qu’il a enregistré au début des années 2000, et son premier album Constant Hitmaker sorti en 2008, Kurt Vile se présente comme le « faiseur incessant de tubes » de Philadelphie, surnom qu’il s’est donné de manière espiègle et pour faire allusion aux prouesses d’écriture de chansons qui allaient faire de lui l’un des artistes rock les plus célèbres de sa ville natale.
Sur « (watch my moves) », son dernier album paru en 2022, Kurt Vile déploie ses talents de chanteur, de compositeur, de multi-instrumentiste et de producteur dans des directions inattendues – et le résultat est un album vibrant, mais méditatif, propulsé par le charme décontracté et l’esprit curieux de son auteur. Chaque texte ciselé, chaque touche de guitare distordue et chaque murmure de synthé contribue à créer cette pop « grésillante » qui est si caractéristique de Vile. Photo © Adam Wallacavage
Guitares portées haut sous l’épaule, cadence de sorties effrénée et énergie débordante, la comparaison avec leurs ainés et amis californiens des Oh Sees est évidente, mais réductrice. Frankie and the Witch Fingers creuse depuis 10 ans le sillon d’un rock garage aussi bordélique que percutant, porté par des sorties sur Burger Records, Greenway et dernièrement The Reverberation Appreciation Society, label de référence du festival Levitation.
Connus pour leurs incroyables performances scéniques, le quatuor originaire de Los Angeles rassemble le meilleur du garage californien, avec des morceaux frénétiques embrassant énergie punk et mélodies surf. Et le folklore est respecté : cheveux longs, chants réverbérés, wah wah et distorsion. Photo © Marcos Manrique
Signé chez Domino Records et emmené par la chanteuse et guitariste Asha Lorenz et le guitariste Louis O’Bryen, Sorry est un groupe britannique de rock alternatif puisant ses influences dans le post-punk et le grunge. Bien que présent depuis de nombreuses années au sein de la bouillonnante scène londonienne, Sorry a attendu 2020 pour sortir son premier album. Produit par James Dring (collaborateur de Lana Del Rey et Gorillaz), « 925 » a été encensé par la critique à sa sortie : il a obtenu une série de notes quasi parfaites, est entré en playlist sur les plus grandes radios et a été chroniqué dans la plupart des médias français et internationaux.
Deux ans plus tard, le groupe a fait son grand retour avec « Anywhere But Here ». Moins Jazzy, plus pop mais toujours aussi novateur, Sorry s’est adjoint les services d’Adrian Utley (Portishead) pour produire ce second disque spatial au son unique. Alors que son premier album « 925 » était plus électronique, « Anywhere But Here » rend hommage aux auteurs-compositeurs classiques des années 1970, tels que Carly Simon et Randy Newman. La voix nonchalante et douce-amère d’Asha Lorenz contraste avec les sons de guitares désaccordées, qui rappellent certains groupes du début des années 90 comme Slint ou Tortoise, et les rythmes irréguliers comme ceux de Kanye ou Capital Steez. Photo © Peter Eason Daniels
Des albums passionnants, des performances live captivantes et souvent euphoriques : le quartet de Dublin Lankum attire l’attention. Ian Lynch (uillean pipes, tin whistle, chant), Daragh Lynch (chant, guitare), Cormac Mac Diarmada (violon) et Radie Peat (harmonium, accordéon, chant) canalisent un ensemble d’influences et d’histoires pour créer bien plus qu’une balade au cœur des chants traditionnels irlandais. C’est à un voyage musical tortueux s’aventurant vers les contrées sonores abrasives du métal et du rock post-industriel que Lankum invite l’auditeur.
Mamalarky s’est formé en 2016, issu de la scène des house shows d’Austin, Texas, qui entourait leur logement étudiant coopératif. Mais leurs racines en tant qu’amis sont encore plus profondes : Bennett et Hill se sont rencontrés dans la fanfare du collège, et jouent dans des groupes avec Hunter depuis le lycée. (Le single « You Know I Know » fait un clin d’œil aux grands rêves musicaux de leur jeunesse texane).
Lorsque le groupe a déménagé à Los Angeles après la sortie de leur premier album, ils ont rencontré Khan. « Pocket Fantasy » fait suite à leur premier album éponyme sorti en 2020, à l’EP « Fundamental Thrive Hive » sorti en 2018 et à des tournées avec Slow Pulp, Jerry Paper et Ginger Root, entre autres. Lorsqu’ils ne sont pas sur la route, Mamalarky se qualifie en plaisantant de « tri-coastal », Bennett et Hunter étant de retour à Los Angeles, Hill à Austin et Khan à Atlanta.
The Psychotic Monks à Paris, Slift à Toulouse, Stuffed Foxes à Tours… et Marseille dans tout ça ? La scène psyché ascendant garage française a enfin trouvé son fier représentant phocéen : Avee Mana ! Derrière ce nom énigmatique se cache un quatuor déjà auteur de l’EP Who The F… Is Francky Jones (2019), et largement rompu à l’exercice du live, notamment en première partie de Thurston Moore, Rover ou encore Mars Red Sky !
2023 devrait à coup sûr marquer un tournant dans son parcours avec Inner Life, deuxième EP et première sortie du nouveau label sudiste Hazard Records !